Rénovation énergétique et DPE à Charrey-sur-Saône (21170)

Afin de connaître les consommations énergétiques de son logement à Charrey-sur-Saône, il est possible de réaliser un diagnostic de performance énergétique, le DPE. Ce dernier évalue la qualité de son isolation, de son énergie de chauffage etc., afin d'attribuer au logement une classe entre A (peu énergivore) et G (très énergivore). L'ensemble des DPE d'une même commune permet d'estimer l'état de son parc immobilier et donc de ses besoins en rénovation énergétique.

Selon les chiffres dont nous disposons, quatorze DPE ont été réalisés dans la commune de Charrey-sur-Saône pour de la vente, de la location ou des biens neufs. Ce nombre équivaut à seulement 8,8 % de tous les biens disséminés sur la commune. Malheureusement, cela implique que nous disposions d'un échantillon assez peu représentatif de l'état global du parc immobilier. En 2020, ce sont deux DPE qui ont été enregistrés. Il est regrettable que la commune ne dispose pour l'instant pas d'assez de DPE pour pouvoir en tirer des conclusions. Pour pallier cela, les graphiques et analyses suivantes concerneront donc la communauté de communes Rives de Saône et non pas la commune seule. Cette communauté de communes a, depuis 2006, enregistré 1 335 DPE. En 2020, 250 DPE y ont été enregistrés. Les DPE de la communauté de communes sont en majorité réalisés sur des maisons, à 84 % et ils concernent le plus des biens en vente.

Le pourcentage de passoires varie beaucoup d'une région de France à une autre (de 5 % à 35 % !). Dans la communauté de communes Rives de Saône on en dénombre 18 % ce qui est sensiblement identique au pourcentage moyen du territoire national.

Attention, 52 % des maisons sont des logements énergivores ! C'est également pour les logements construits entre 1971 et 1990 que l'on retrouve le plus de bâtiments énergivores : environ 68 %.

Charrey-sur-Saône conserve un certain dynamisme immobilier avec trois biens vendus sur l'année 2021. Les ventes immobilières sont majoritairement représentées par les terrains (56 % des transactions depuis 2014).