Comment effectuer le branchement d'une VMC ?

En premier lieu, certains équipements sont nécessaires :

• Une gaine ICTA

• Du matériel électrique

La gaine ICTA est un isolant cintrable transversalement annelé d’un diamètre entre 17 et 20 mm. Quant au matériel électrique - puisque depuis la norme NF C 15-100, il n’est plus possible d’utiliser des fusibles classiques pour brancher votre VMC - vous devez utiliser des fils de 1,5 mm² pour le neutre, la phase et la terre, un interrupteur ainsi qu’un disjoncteur 2A.

Si vous optez pour une VMC avec une seule vitesse, dans ce cas, vous n’aurez pas besoin d’installer un interrupteur. Vous devrez toutefois utiliser un fil de phase pour alimenter l’installer, un fil pour le neutre ainsi qu’un fil pour la terre.

Si vous optez pour une VMC à double vitesse, alors l’installation ne sera pas la même puisqu’il vous faudra prévoir un fil pour le neutre, un fil pour la terre, un interrupteur double relié aux deux vitesses de la VMC et enfin trois fils pour brancher l’interrupteur à la VMC.

Afin de réaliser le branchement de votre VMC, vous devez savoir que votre intérieur est relié à la VMC mais également au disjoncteur, il faut donc procéder par phase.

• Phase n°1 : Procéder au branchement sur la borne L de l’interrupteur ;

• Phase n°2 : Faire le branchement de la borne 1 de l’interrupteur sur la borne grande vitesse de la VMC avec un fil orange ;

• Phase n°3 : Brancher la borne 2 de l’interrupteur sur la borne petite vitesse de la VMC avec un fil violet ;

• Phase n°4 : Brancher le fil neutre bleu et le fil de terre directement sur la VMC.

En effet, en associant la ventilation avec un interrupteur, vous allez pouvoir maîtriser davantage l’utilisation de votre équipement et ainsi renouveler l’air selon vos besoins. Cette commande VMC vous permet de régler la vitesse de la ventilation selon petite ou grande vitesse de manière centralisée ce qui est bien plus pratique.

La possibilité de régler la vitesse de la VMC vous permettra en outre d’assurer le renouvellement de l’air en permanence en ciblant les pièces les plus humides telles que la salle de bain ou la cuisine.

Bénéficier d’une ventilation mécanique contrôlée (VMC) permet d’automatiquement mesurer et réguler le renouvellement d’air de votre logement. Ainsi, dès lors que les capteurs de la VMC mesurent qu’un renouvellement est nécessaire, ils permettent à l’air froid de l’extérieur de remplacer l’air vicié de l’intérieur sans que vous n’ayez à aérer manuellement.

Cette installation est très réputée car elle permet d’éviter tous types de déperditions énergétiques qui peuvent avoir lieu lors d’une aération manuelle. En effet, ce système préserve constamment la chaleur de votre habitation tout en renouvelant l’air régulièrement.

Pour comprendre comment fonctionne la VMC, il faut savoir qu’il en existe plusieurs types :

• La VMC simple flux : cette installation dispose d’un ventilateur associé à des capteurs pour détecter la présence de polluants atmosphériques intérieurs de votre logement. Dès que cet air est considéré comme vicié, la VMC l’expulse à l’extérieur pour le remplacer par de l’air sain.

• La VMC double flux : dans ce cas, un système d’échangeur permet au dispositif de mesurer la chaleur de l’air présent à l’intérieur de votre logement puis de préchauffer l’air extérieur avant de l’introduire. La température ambiante est ainsi préservée.

• La VMC hygro A : cette installation bénéficie de bouches d’extraction qui détectent l’humidité de votre pièce pour réguler l’intensité de la VMC en fonction ainsi que le renouvellement de l’air.

• La VMC hygro B : ce système quant à lui dispose de bouches hygroréglables d’entrées d’air sensibles aux variations de l’humidité mais également de capteurs qui lui permettent de réguler le débit d’air sortant.

• La VMC hygroréglable double flux : ce modèle bénéficie des mêmes propriétés que la VMC double flux avec la particularité de pouvoir mesurer l’humidité dans les différentes pièces de votre maison.