Rénovation énergétique et DPE à Laveline-du-Houx (88640)

Le diagnostic de performance énergétique (DPE) a pour objectif de définir le caractère énergivore ou économe d'un bien immobilier, qu'il soit individuel ou collectif. Il classe pour cela chaque bien audité sur une échelle de A à G, A pour très économe, G pour très énergivore. Pour les particuliers, la lecture du DPE donne de précieuses informations sur le coût d'usage du bâtiment et les travaux de rénovation nécessaires. Pour les collectivités, l'étude des DPE permet d'obtenir une vue d'ensemble sur l'efficacité énergétique du parc immobilier.

Seulement 6,8 % des habitations de la commune ont été évaluées sur leur consommation d'énergie. Cela représente dix DPE enregistrés depuis 2006. Deux, c'est le nombre de DPE enregistrés sur l'année 2020. Le nombre de diagnostics de performance énergétique réalisés dans cette commune est trop faible pour en tirer des conclusions robustes ; les analyses suivantes ont donc été élargies à la communauté de communes Bruyères-Vallons des Vosges. A l'échelle de l'intercommunalité, 962 DPE ont d'ores et déjà été effectués. De plus, 97 DPE ont été recensés en 2020. Sur le lot des diagnostics de performance énergétique réalisés dans le groupement de communes, la majorité concerne des maisons, à environ 70 %.

Un logement sur cinq peut être considéré comme une passoire énergétique dans la communauté de communes Bruyères-Vallons des Vosges. C'est bien plus que la moyenne nationale située à un logement sur six.

C'est dans les maisons que l'on retrouve la plus forte prépondérance de logements énergivores. C'est également pour les logements construits entre 1971 et 1990 que l'on retrouve le plus de bâtiments énergivores : environ 68 %.

Laveline-du-Houx conserve un certain dynamisme immobilier avec quatorze biens vendus sur l'année 2021. Si on s'intéresse à l'ensemble des biens vendus sur la commune toutes années confondues, on compte majoritairement des terrains (81 % exactement). En 2021, le prix moyen des terrains vendus était de seulement 3 €/m². Cela s'explique notamment par la vente de terrains agricoles et de prairies, dont les prix peuvent être parfois très faibles.