Financez vos travaux de ventilation en quelques clics !
Illustration article

Quelles sont les caractéristiques de l’air vicié ?

6 min de lecture

Avec une ventilation naturelle, l’air vicié, considéré comme malsain en raison de la présence majoritaire de dioxyde de carbone (CO2) par rapport à l’air pur, peut continuer à stagner. Cela peut engendrer une sensation de suffocation dans l’espace et est nocif pour la santé.

L’air vicié, qu’est-ce que c’est ?

Comme évoqué plus haut, l’air vicié est de l’air pollué qui stagne dans la pièce. On le considère vicié dès qu’il contient 4 à 5 % de plus de CO2 dans l’espace que d’air pur. En effet, ayant déjà servi, il doit être évacué pour ne pas laisser aux personnes du foyer la possibilité de respirer du dioxyde de carbone en quantité anormale.

Les caractéristiques de l’air vicié

Le phénomène d’hygrométrie

L’hygrométrie se définit comme la quantité d’eau présente dans le gaz. Or, le premier des éléments caractéristiques d’un air environnant pollué est l’humidité dans la pièce. Elle pourra être accompagnée de moisissures dans certains recoins du logement ou encore sur le papier peint. Bien que l’espace ait été récemment aéré, il conserve une certaine humidité, preuve d’une mauvaise circulation de l’air.

Une sensation de manque d’oxygène

La seconde principale caractéristique de ce phénomène d’air vicié est le sentiment d’étouffement que peuvent ressentir les personnes dans la pièce. En effet, la présence importante de CO2 compromet une respiration claire ce qui entraîne une sensation d’inconfort liée à l’humidité ambiante lorsque la pièce est humide ou au contraire à un assèchement des voies respiratoires en cas d’air trop sec.

La présence de polluants

Qu’ils soient d’origine naturelle ou bien encore artificielle, la présence de polluants dans la pièce présente un risque de nocivité pour l’air. En effet, les polluants tels que le radon émanant des sols ou bien les COV, les formaldéhydes ou encore le benzène, dégagés par l’usage de certains produits d’assemblage et de pose de revêtement (colle ou enduits) participent de manière significative à vicier l’air. Pour en faire établir le constat, il faudra recourir aux services de professionnels.

Financez vos travaux de rénovation grâce aux aides de l’Etat !
La prime CEE et MaPrimeRénov’ vous permettent de financer jusqu’à 80 % du montant de vos travaux. Estimez vos primes en moins de trois minutes !

Comment remédier à un air vicié ?

Avant d’entreprendre des travaux de rénovation conséquents, il est important non seulement de savoir identifier ce qui traduit un air vicié dans le logement mais également d’être en mesure de choisir quelle solution pour y remédier.

Surveiller les produits de travaux et épurer la pièce

Le premier conseil, afin de prévenir la pollution de l’air ambiant dans votre logement, est de faire attention aux produits d’entretien et aux travaux utilisés par les ouvriers. En effet, tandis que le radon émane des sols de granite, les autres polluants évoqués plus haut sont utilisés lors des travaux de rénovation afin d’isoler ou de poser des revêtements ainsi que du mobilier. Afin de pallier ce type de produits, l’étiquette QAI référence 4 classes d’éléments en fonction de leur nocivité dans l’air et de leur capacité à émettre des vapeurs et émanations dégradant l’oxygène dans la pièce.

Mettre en place une ventilation contrôlée

Autrement appelée ventilation mécanique contrôlée (VMC), ce système permet de renouveler l’air de la pièce grâce à un mécanisme d’aération de puits d’extraction par le biais de grilles associées. Il est obligatoire d’installer une VMC ou un tirage naturel dans les logements neufs depuis un arrêté du 24 mars 1982.

Plusieurs types de VMC existent tels que celles à double flux ou encore hygroréglables pour gérer l’humidité dans l’air. Cette ventilation contrôlée est très intéressante car l’air étant en perpétuelle mouvance, il n’est pas possible de le laisser stagner et qu’il en devienne vicié. En moyenne ce type de ventilation renouvelle 45 m³ d'air par heure et par occupant.

Surveiller les produits de travaux et épurer la pièce

L’hygrométrie étant l’une des caractéristiques principales d’un air vicié, lorsque votre logement ne présente pas de fuites, de remontées capillaires d’humidité ou encore d’infiltrations, il peut être suffisant d’assécher l’air de la pièce pour le rendre plus respirable. Sachez également que mettre en place un système de climatisation vous permettra de contrôler plus facilement le taux d’humidité dans la pièce.

Chiffrez vos travaux de ventilation, estimez vos aides.