Nos conseils sur la transition énergétique dans l'habitat
Selon les chiffres officiels du gouvernement, le secteur du bâtiment génère à lui seul près d'un quart des émissions de gaz à effet de serre des français (23%), et représente près de la moitié de la consommation énergétique annuelle de la France (43%). Passoire énergétique, confort thermique ou encore précarité énergétique sont des termes de plus en plus mis en avant dans le cadre des politiques gouvernementales de réduction de notre facture énergétique et d’augmentation du pouvoir d’achat des Français. Tous nos conseils pour faire des économies d'énergie.
Habitat et transition énergétique, une vue d’ensemble
Les ménages, de plus en plus touchés par la précarité énergétique, voient leurs factures mensuelles dépendre en grande partie du prix du chauffage, fluctuant et en constante augmentation. Le confort thermique n’en est pas pour autant toujours au rendez-vous ! Pour la plupart de ces ménages en situation précaires, la cause de cet état de fait est généralement double : un système de chauffage vieillissant aux performances réduites, ainsi qu’un habitat classé F ou G sur l’étiquette du DPE, autrement dit très énergivore. On les appelle également “passoires énergétiques”.
Neutralité carbone d'ici 2050
Les objectifs fixés par le gouvernement en matière de réduction des gaz à effet de serre du bâtiment sont très ambitieux : d'ici 2050, le secteur du bâtiment doit atteindre la neutralité carbone.
Cette réduction massive des émissions de gaz à effet de serre du secteur du bâtiment doit passer par la massification de la rénovation énergétique en France, tant sur la rénovation des logements et sur les bâtiments tertiaires, avec notamment le décret tertiaire. C'est le plan France Relance, à hauteur de 6,2 milliards d'euros sur deux ans, qui financera la rénovation énergétique du bâti.
Les passoires énergétiques
En milieu résidentiel, le terme de passoire porte bien son nom. Un logement passoire est un logement à travers lequel s’échappe la chaleur, par de multiples parties de l’ossature. Les logements dont le DPE affiche une classe énergétique F ou G sont des passoires thermiques, autrement dit des logements extrêmement énergivores. Murs, toiture, planchers, et même fenêtres constituent des pôles de déperditions énergétiques tels que le chauffage du logement est quasiment impossible sans voir se décupler le montant de la facture énergétique. En France, on estime que près de 5 millions de logements sont considérés comme des passoires énergétiques. Les ménages habitant des passoires énergétiques sont souvent qualifiés de précaires, déboursant ainsi plus d’un tiers de leur revenu mensuel dans les factures énergétiques. En France, les passoires énergétiques sont à éradiquer en priorité, pour permettre aux Français de maîtriser leur pouvoir d’achat mais également de limiter le gaspillage énergétique, l’un des premiers obstacles au développement de la sobriété énergétique sur notre territoire.
Alors, pour pallier cette situation, le gouvernement a engagé depuis quelques années déjà une lutte contre les passoires énergétiques, qui s’est récemment renforcée via de nouvelles mesures. Parmi elles, l’interdiction de louer des passoires énergétiques ! Pour en apprendre davantage à ce sujet, nous vous invitons à consulter notre rubrique dédiée.
La précarité énergétique
La lutte contre la précarité énergétique sert en grande partie des objectifs environnementaux : plus les rénovations énergétiques se multiplient, plus nos logements voient leur impact environnemental réduit. Il s’agit de l’un des principaux vecteurs d’accélération de la transition énergétique.
Ces situations de précarité énergétique touchent 3,8 millions de foyers français, pour qui les factures énergétiques mensuelles rognent sur le pouvoir d'achat. L'enjeu est donc crucial, tant d'un point de vue sociétal qu'environnemental. Comment pallier la précarité énergétique ? Pour en apprendre davantage à ce sujet, nous vous invitons à consulter notre rubrique dédiée.
Le bâtiment économe
La transition énergétique dans la bâtiment passe forcément par des constructions plus économes en énergie et plus respectueuses de l'environnement, avec des matériaux et des méthodes bas carbone. La meilleure énergie étant celle que l'on ne consomme pas, la tendance du bâtiment de demain sera une consommation énergétique moindre, voire nulle. Le bâtiment économe est donc une construction conçue à minimiser la consommation d'énergie et maximiser l'usage des ressources durables pour lutter contre le changement climatique et économiser sur les factures. Un atout de taille pour réduire l'empreinte carbone du bâti. Voyons plus en détail !