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Quelles sont les causes de la précarité énergétique ?

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Les causes de la précarité énergétique peuvent être liées à deux grandes sources : des difficultés financières ou une mauvaise qualité de l’habitat. Parfois, ces deux causes se cumulent. C’est le cas des personnes qui vivent dans une passoire thermique et qui ont des dépenses énergétiques élevées qu’elles ont du mal à honorer. La transition énergétique dans l'habitat doit accélérer pour répondre à ces problématiques grandissantes.

Les principales causes de la précarité énergétique

Depuis que des études sont menées sur le phénomène de précarité énergétique et que l’on s’intéresse à ses origines, on retrouve parmi les personnes sondées une liste de causes identifiées. Elles sont souvent les mêmes, avec une hiérarchie peu évolutive.

  • La principale cause de l’inconfort thermique est la mauvaise isolation du logement ;

  • L’insuffisance de l’installation de chauffage est également une cause fréquemment évoquée ;

  • Les pannes, qu’elles soient récurrentes ou ponctuelles, concernent également de nombreux cas. Il s’agit majoritairement des ménages les plus aisés qui déclarent avoir froid dans leur logement ;

  • La limitation de l’utilisation du chauffage en raison du coût est évidemment une cause majeure. Cette cause est d’ailleurs plus fréquemment citée par les ménages les plus modestes.

Outre la qualité du logement et le type de chauffage employé (lire ci-après), il est intéressant de voir que c’est la situation personnelle des ménages qui peut mener à une précarité énergétique1. En effet, ce sont majoritairement les locataires qui se plaignent du froid, tandis que les familles monoparentales, les inactifs et les chômeurs composent la population la plus exposée.

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L’impact du logement et du type de chauffage sur la précarité énergétique

En s’intéressant en détail aux causes de la précarité énergétique et notamment à celles qui sont liées à l’installation de chauffage, on comprend que les caractéristiques de l’habitat sont prépondérantes. En effet, les ménages qui déclarent souffrir du froid occupent la plupart du temps des logements anciens, construits avant 1975. Une part réduite des ménages qui occupent un logement construit après cette date éprouvent une sensation de froid en hiver. Les progrès en matière de construction ont en effet effacé la plupart des défauts structurels. Les travaux de rénovation menés sur le plan énergétique ont également contribué à améliorer les performances.

Lorsqu’un ménage consacre plus de 15 % de son revenu disponible alors qu’il a des ressources modestes, il est considéré en situation de précarité énergétique.

Il en va de même en ce qui concerne le type de chauffage qui est déterminant pour caractériser un ménage souffrant de précarité énergétique. Ce sont la plupart du temps les logements équipés d’une chaudière collective avec des appareils de chauffage indépendants qui se plaignent du froid. La part des ménages qui ont un système de chauffage indépendant et qui souffrent de précarité énergétique est faible.

A savoir : si nous sommes focalisés ici sur la précarité énergétique concernant le bâtiment, ce phénomène touche également la mobilité. En effet, les ménages souffrent aussi des dépenses énergétiques liées aux carburants. Lorsqu’un ménage consacre plus de 15 % de son revenu disponible alors qu’il a des ressources modestes, il est considéré en situation de précarité énergétique. De nombreux Français refusent un emploi pour des raisons financières, ne pouvant plus payer le carburant.