À quoi ressemblera la maison du futur en 2050 ?

Si la maison du futur en 2050 prend en compte le dérèglement climatique, elle devra donc offrir un confort de vie, malgré ces températures. Avec la prise de conscience écologique générale, il y a aussi fort à parier qu'il s'agira d'une maison à énergie positive. Les matériaux qui la constituent et la façon dont elle sera construite seront aussi orientés climat.

La domotique se développe de plus en plus dans les maisons actuelles. Elle permet de pouvoir gérer le chauffage ou la climatisation à distance. Elle permet aussi d'allumer et d'éteindre les lumières ou encore d'ouvrir les volets. Si pour certains, cela relève encore du simple confort de vie, pour d'autres, c'est aussi l'occasion de réaliser des économies d'énergie.

Dans les 25 prochaines années, la domotique devrait se perfectionner, pour offrir de plus grandes possibilités en matière d'économies d'énergie. Certains systèmes sont désormais capables de savoir quand ouvrir les volets pour faire rentrer la chaleur l'hiver et quand les fermer, pour conserver le chauffage.

On imagine volontiers des systèmes capables d'intégrer de la data, concernant les habitudes de vie des occupants et les événements climatiques.

Quand on imagine à quoi ressemblera la maison du futur en 2050, on la pense forcément conçue sur les bases d'une architecture bioclimatique. Cette dernière repose sur trois principes :

Cela signifie donc que les plans de la maison ou encore son orientation seront pensés pour maximiser les performances énergétiques. Ici, ceux qui ont construit leur maison récemment savent que la machine est en marche. En effet, les maisons obtenant le label BBC sont déjà construites selon ces principes. Par exemple, on retrouve une pièce à vivre orientée plein sud, pour profiter de la chaleur solaire.

Les maisons devront aussi utiliser des matériaux naturels, qui se fondent dans le paysage où elles sont implantées. Les techniques d'ingénierie devraient continuer à évoluer et moduler les espaces de nos maisons, au gré du climat. On parle même de maisons orientables, qui pourraient suivre la trajectoire du soleil au gré des saisons, pour toujours avoir la meilleure exposition.

La transition énergétique dans l'habitat dans la maison de 2050 passe aussi par le choix des matériaux. Comme pour les nouvelles maisons construites actuellement, on s'orientera évidemment vers des matériaux performants, en matière d'isolation.

La tendance devrait aussi s'accentuer autour des matériaux renouvelables, avec un impact environnemental le plus faible possible. Certains spécialistes, parient d'ores et déjà sur des matériaux innovants comme le ciment zéro carbone.

Actuellement, l'énergie produite en France provient à 40 % du nucléaire, à 28 % du pétrole, à 16 % du gaz, à 14 % seulement des énergies renouvelables et à 2 % du charbon. Avec les évolutions technologiques, on peut penser que la part des énergies renouvelables devrait augmenter.

Selon plusieurs études de l'Agence internationale de l'énergie, les panneaux solaires pourraient représenter une source importante d'énergie en 2050. Ils permettraient à eux seuls de couvrir 26 % de la production à la surface du globe. Pour y parvenir, il faudrait installer plus de panneaux solaires, mais aussi améliorer leur rendement grâce aux évolutions technologiques. Ces panneaux solaires répondront à tous les besoins de chauffage et d'électricité en les reliant à nos appareils électroniques, ainsi qu'à d'autres équipements tels que les bornes de recharge électriques. Depuis le 11 mars 2021, il est obligatoire pour les copropriétés neuves d'être équipées de pré-équipements pour l'installation de bornes de recharge en copropriété.

Les énergies renouvelables vont conquérir nos foyers pour devenir la principale énergie pour se chauffer. Avec les pompes à chaleur, c'est déjà de plus en plus le cas. Les futures pompes à chaleur seront bien plus performantes et bien plus accessibles, notamment les géothermiques. Voici une définition simple d'une pompe à chaleur pour explorer cette solution plus en détails.

L'énergie disponible dans la maison du futur pourrait aussi provenir d'autres sources. On pourrait par exemple miser sur l'hydrogène vert, le thorium, qu'on appelle aussi le nucléaire vert ou encore l'énergie géothermique.

L'énergie osmotique fait aussi de plus en plus parler d'elle. Il s'agit d'une énergie marine, produite à partir de la réaction issue de la rencontre de l'eau douce des fleuves et de l'eau salée des mères.

Pour finir, on dénombre quelques bioénergies, qui pourraient s'imposer comme des alternatives. Le biogaz, l'utilisation du bois ou encore des déchets ménagers sont donc des opportunités.

Concernant le pétrole, le gaz naturel et le charbon, les ressources s'amenuisent. Sur terre, il resterait suffisamment de réserve pour tenir 50 ans, avec notre consommation actuelle de pétrole, 60 ans pour le gaz naturel. Les ressources de charbon permettraient quant à elles de tenir encore 160 ans. Vous l'aurez compris, quelles que soient les solutions alternatives, il faudra en trouver de nouvelles pour subsister au-delà de 2050.

Selon l'ONU, la population mondiale devrait passer de 7,7 milliards d'habitants à près de 10 milliards en 2050. Le réchauffement climatique pourrait aussi pousser certaines populations à se déplacer pour rejoindre des pays où la température serait plus modérée. Les espaces de nos habitations devront s'articuler autour de ces changements démographiques.

Tout d'abord, il est important de prendre en compte que la maison du futur en 2050 sera probablement un appartement. En effet, avec la nécessité de reforestation et l'augmentation de la population, les constructions devraient permettre de supporter une augmentation de la densité de population.

Par ailleurs, on imagine aussi la nécessité d'optimiser les espaces, en réduisant la surface des habitations. Les évolutions technologiques pourraient une nouvelle fois permettre de conserver le confort de vie des habitants, malgré une réduction du nombre de mètres carrés moyen pour les foyers français.

Il est assez difficile de prédire le style de la maison du futur en 2050. Si certains envisagent des alternatives futuristes, les prédictions d’il y a quelques décennies, concernant les maisons des années 2000 laissent présager qu'on ne peut pas anticiper à quoi ressembleront nos habitations. En effet, dans les années 70, on imaginait des maisons aux allures de soucoupe volante, selon des images de l’INA.

On conservera donc une part de mystère, concernant nos futurs goûts dans nos logements. Décoration colorée, épurée avec beaucoup de blanc ou encore complètement futuriste, chacun peut y aller de son propre pronostic.

Concernant l'extérieur des maisons en 2050, l'augmentation de la densité de population devrait réduire la taille des jardins. Il n'en reste pas moins que les extérieurs seront probablement végétalisés. En effet, c'est grâce aux plantes et aux arbres que l'on dispose de la possibilité de réduire les effets potentiels du changement climatique. Toits végétalisés, jardins arborés, la tendance devrait être au vert.

Dans le cadre des maisons en permaculture en 2050, les espaces pourraient aussi être occupés par des jardins, permettant aux habitants de produire leur propre nourriture. De nouvelles techniques devraient voir le jour, pour permettre aux plantes de résister à l'augmentation des températures.

L'environnement de la maison du futur en 2050 devrait être profondément différent par rapport à ce que l'on connaît. On s'imagine se rapprocher de modèles de villes futuristes, comme celles issues du projet Neom en Arabie Saoudite.

En revanche, l'écologie et la volonté de conserver un cadre de vie agréable devraient primer, dans la ville du futur. On imagine donc des espaces très végétalisés où les habitations sont optimisées, en termes de place.