La classe D du DPE : une performance énergétique moyenne
Le DPE de classe D est actuellement le plus répandu en France. Il indique que le logement audité n’est ni performant, ni trop énergivore. Ses consommations énergétiques et ses coûts à l’usage sont représentatifs de ceux de la plupart des ménages français. Pour autant, un DPE de classe D est loin d’être idéal ! Il doit mettre en évidence la nécessité de réaliser des travaux d’efficacité énergétique. Apprenons-en plus sur cette classe du DPE.
Le DPE de classe D en France
En France, le DPE de classe D est le DPE largement majoritaire sur l’ensemble des résidences principales : 34 % environ contre 24 % pour les DPE E, 18 % pour les DPE C, 11 % pour les DPE F et moins de 10 % pour les autres classes énergétiques. Cela représente plus de 9,8 millions de logements occupés au titre de résidence principale.
Dans la très grande majorité, les logements affublés d’une étiquette énergie D sont de superficie supérieure ou égale à 60 m², une tendance observée chez toutes les classes énergétiques précédentes (A, B, C) et qui s’inverse sur les suivantes (E, F, G).
Le classement DPE D étant le plus répandu en France, il concerne tous types de logements (maisons ou appartements), récents ou plus anciens. Il touche autant les habitations construites entre 2006 et 2011 (42,8 % de ces biens) que les biens immobiliers construits entre 1989 et 2000 (41 % de ces biens), par exemple. On remarque en revanche que les DPE classés D sont moins représentés dans les logements plus récents, post 2012 (seulement 14 % de ces biens). Plus récents, ces logements sont généralement plus performants car répondant à la RT 2012, notamment.
Le classement DPE D est le plus répandu en France et concerne tous types de logements.
Quels sont les seuils de performances énergétiques
pour un DPE de classe D ?
Le DPE de classe D indique des performances énergétiques moyennes. Un appartement ou une maison classée D consomme en 2021 entre 180 et 250 kWh d’énergie primaire par m² et par an et rejette 30 à 50 kg de CO2 par m² par an dans l’atmosphère.
Comme pour toutes les autres classes énergétiques, le DPE D est la fusion de l’étiquette énergétique et de l’étiquette climat. Autrement dit, les deux valeurs doivent se situer dans les seuils précités. Si le logement est classé D en énergie primaire mais qu’il rejette plus de 50 kg de CO2/m²/an, alors il sera affublé de l’étiquette la moins bonne des deux : E.
Quelques exemples concrets du DPE D
Consommation d’énergie primaire de 268 kWh/m²/an et GES de 40 kg CO2eq/m².an. La consommation d’énergie est supérieure à 250 et correspond donc à une classe E. Le niveau de GES est inférieur à 50 donc est de classe D. La classe finale retenue pour le logement est E.
Consommation d’énergie primaire de 180 kWh/m²/an et GES de 75 kg CO2eq/m².an. La classe énergétique du logement est D, relativement à sa consommation d’énergie primaire. Mais sa classe climat (GES) est F. La classe finale retenue pour ce logement est donc F.