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Quelle différence entre chaudière basse température et condensation ?

Les technologies au service d’un chauffage plus respectueux de l’environnement et plus économique sont nombreuses. Toutes offrent des performances bien supérieures à celles des chaudières traditionnelles et permettent de réduire le montant des factures énergétiques. Pourtant, elles ne sont pas adaptées à tous les projets. Exploiter l’énergie issue de la condensation d’un combustible est-il plus adapté que de réduire la température de chauffe de ce combustible à 50 °C ? Quelles sont les différences entre une chaudière basse température et une chaudière à condensation ? Laquelle est la plus rentable et la plus performante suivant votre projet ?

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Chaudière condensation ou basse température ?

Toutes deux sont alimentées par un combustible ou de l’électricité pour chauffer un logement et l’alimenter en eau chaude sanitaire, mais la comparaison s’arrête là. Ces chaudières reposent sur deux technologies bien distinctes pour assurer leurs performances énergétiques.

Comprendre la chaudière à
condensation

Une chaudière à condensation repose sur la condensation de la vapeur d’eau issue des fumées de combustion pour dégager de l’énergie. En captant la chaleur contenue dans cette vapeur, elle peut l’intégrer dans le réseau de chauffage en plus de la chaleur directement issue de la combustion.

Avec une chaudière traditionnelle, on se contente d’exploiter uniquement l’énergie directement dégagée par la combustion et les fumées font partie des déperditions thermiques classiques. En intégrant l’exploitation de l’énergie contenue dans les fumées grâce à la condensation, on augmente considérablement ses performances thermiques et l’on réduit son impact écologique en utilisant moins de combustible.

L’installation d’une chaudière à condensation est relativement simple, surtout si le logement dispose déjà d’un système de chauffage central. Une contrainte spécifique : l’évacuation des eaux de condensation nécessite le raccordement au réseau des eaux usées.

À l’installation, une chaudière à condensation coute entre 5 000 euros et 8 000 euros en moyenne. Grâce aux aides de l'Etat et notamment les CEE, vous pouvez considérablement réduire cet investissement avec la prime CEE pour l'installation d'une chaudière à condensation (chaudière THPE) et MaPrimeRénov', notamment.

Comprendre la chaudière basse température

Comme son nom l’indique, une chaudière basse température permet un confort thermique en chauffant le combustible à 50 °C ou 60 °C et non 80 °C comme c’est le cas pour une chaudière traditionnelle. Elle nécessite donc moins de combustible et rejette des fumées deux à trois fois moins chaudes qu’une chaudière classique. On conseille de l’associer à un plancher chauffant pour avoir un rendement optimal. On peut aussi l’associer à des radiateurs dits « de chaleur douce » qui fonctionnent parfaitement avec cette technologie.

À l’installation, une chaudière basse température coute entre 2 000 et 5 000 euros, ce qui en fait l’une des plus abordables sur le marché.

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Législation : Clap de fin pour les chaudières basse température

Peut-on encore installer une chaudière basse température ?

De nombreuses règlementations visent à faire face à l’urgence climatique. Les normes concernant les systèmes de chauffage évoluent constamment et imposent des restrictions et des exigences de performances de plus en plus élevées. C’est un facteur important à prendre en compte quand on investit dans un appareil qui est prévu pour durer ! Les appareils les moins performants sont voués à disparaitre. C’est le cas pour les chaudières fioul dont l’impact désastreux du combustible utilisé n’est plus à démontrer. Mais c’est aussi le cas pour la chaudière basse température. Cette disparition programmée d’une technologie pourtant réputée pour avoir un bon rendement et un impact environnemental réduit peut surprendre. Voici les raisons qui motivent cette décision.

Une succession de restrictions

Directive européenne 2010/30 EU, puis Règlement N ° 813/2013, Directive Eco Conception ErP de 2018… Ces textes et bien d’autres encore ont établi des mesures en rapport avec les exigences écologiques sur les systèmes de chauffage et impactent directement le consommateur. On y établit entre autres le taux maximum autorisé d’oxyde d’azote et les limites en matière d’efficacité énergétique saisonnière.

L’efficacité saisonnière ou ETAS permet un classement des performances énergétiques pour les systèmes de chauffage. Pour qu’une chaudière soit autorisée à la vente, son indice ETAS doit être supérieur à 86 %, et ses émissions d’oxydes d’azote inférieures à 56 mg/KWh PCS (gaz) et 120 mg/KWh PCS (fioul).

Bien que plus performante qu’une chaudière traditionnelle, une chaudière basse température a en moyenne un ETAS inférieur à 86 % et dépasse le niveau d’émissions d’oxyde d’azote autorisé. Néanmoins beaucoup de modèles récents atteignent jusqu’à 95 % de rendement et sont encore disponibles sur le marché, mais c’est une technologie qui est vouée à disparaitre, au profit d’autres plus performantes.

Victoire de la chaudière à condensation

D’un côté, on retire progressivement les chaudières basse température du marché. De l’autre, on encourage le passage à la condensation. En effet, l’efficacité saisonnière des modèles de chaudières à condensation après 2005 est bien supérieure à 90 %.

Face aux performances énergétiques des chaudières à condensation, le gouvernement a adapté les primes au financement en cohérence avec les exigences environnementales. Installer une chaudière à condensation dans le cadre d’une construction ou d’une rénovation donne l’accès à toutes les primes disponibles actuellement. Malheureusement pour la chaudière basse température, la plupart de ces primes lui sont interdites.

De fait, même avec un prix d’achat plus élevé, une chaudière à condensation est moins chère qu’une chaudière basse température. Elle bénéficie d’aides au financement très attractives et d’un rendement nettement plus élevé pour de réelles économies sur la facture énergétique.

Impact environnemental, rendement, économies financières… Les différences sont indéniables entre ces deux technologies et poussent à investir dans la condensation aux dépens de la basse température.