Heero libère les données de votre territoire : Rennes
Bien conscient des enjeux de la transition énergétique en milieu résidentiel mais aussi de la complexité de cet écosystème, heero se positionne comme l’allié de la rénovation énergétique des particuliers. En ouvrant l’accès aux données du territoire, des dispositifs et des acteurs, on aide à comprendre l’impact réel d’une rénovation énergétique, à mieux l’anticiper, à mieux la valoriser.
Découvrons ce que nos territoires ont à nous apprendre.
A Rennes, valorisez votre patrimoine à moindre coût grâce aux éco-primes
A Rennes comme dans toute la Bretagne, rénover votre bien immobilier ancien peut vous permettre de le valoriser jusqu'à 13 %, tout en gagnant en confort thermique. Bénéficiez en plus de :
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Rennes, vue à travers son urbanisme et sa data
Avant de découvrir Rennes, parcourons sa carte d’identité immobilière.
217 728 habitants (2018) : c’est la 11ème ville de France.
451 762 habitants dans la métropole
127 634 logements
86 % d’appartements
Données Insee.
Démographie et structuration urbaine à Rennes, la ville “archipel”
Le Pays de Rennes se définit lui-même comme une « ville-archipel » dans son SCoT.
Ce concept décrit une ville sans banlieue, dont la croissance démographique est supportée tout en prenant en compte l’environnement, l’équilibre écologique, la qualité de vie des habitants et l’attractivité du territoire. Le maintien d’un équilibre ville-campagne est effectivement stratégique pour le Pays de Rennes qui reste un haut lieu d’agriculture et d’élevage laitier (60 % de sa surface est occupée par des élevages laitiers). La préservation du socle territorial et du potentiel agricole est d’ailleurs l’une des trois grandes problématiques mises en avant dans le SCoT de la ville.
A Rennes, le concept de ville archipel prend donc tout son sens et crée une dynamique favorable à l’attractivité du territoire aussi bien en centre-ville qu’en périphérie : Rennes comptabilise “seulement” 48 % des habitants de la métropole, les communes alentour portant elles aussi, la croissance démographique.
En la matière, le Pays de Rennes n’a pas à tarir : il enregistre une croissance continue depuis 1975 et constitue désormais la deuxième aire à la plus forte croissance démographique en France, après Toulouse.
L’attractivité globale du territoire s’est d’autant plus accrue suite à l’implémentation de la ligne de train à grande vitesse depuis 2017, positionnant Rennes à seulement 1h25 de Paris.
Résultat de cette attractivité ?
Un taux d’inflation parmi les plus forts de France : +10 % entre 2018 et 2019. Selon Le Figaro, on comptabiliserait à Rennes + 20,6 % sur les prix de l’immobilier en 5 ans, propulsant la ville parmi les plus cotées du pays depuis le déconfinement.
En 2020, le prix moyen d’un appartement à Rennes était de 3 382 €/m² (contre 2 970 €/m² en 2019).
Il était de 4 891 €/m² en moyenne sur l’ensemble des maisons vendues (un peu plus de 500 en 2020).
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Construire et rénover : à Rennes, l’efficacité énergétique placée au cœur de la politique urbaine
Comme la plupart des métropoles, Rennes a signé la Convention des Maires pour le Climat et l'Energie, correspondant à l'atteinte des objectifs suivants :
Réduire la consommation d’au moins 20 %
Produire au moins 20 % en énergies renouvelables*
Diminuer d’au moins 20 % les émissions de CO2
Si la commune mise en partie sur le développement d’une offre de mobilité plus verte et collective et sur la préservation de sa biodiversité (Capitale Française de la Biodiversité en 2016), elle entend également atteindre ses objectifs de réduction d’émissions et de consommations en renouvelant son parc immobilier.
*3 %, c’est la part d’énergies renouvelables produite sur le territoire du Pays de Rennes, qui reste pour l’instant très dépendant de l’extérieur dans le cadre de son approvisionnement énergétique. (Source : SCoT - 2015)
Immobilier neuf et standards énergétiques à Rennes
La production de logements aux hauts standards énergétiques est clairement identifiée comme un besoin impératif par la ville, qui a depuis 2006 pris l’engagement de répondre aux normes THPE (Très Hautes Performances Energétiques) pour tous les bâtiments neufs et notamment les logements sociaux.
Un pari tenu, avec au moins 5 000 logements par an construits par la ville.
La moitié des logements sociaux produits entre 2006 et 2014 possèdent quant à eux une certification THPE ou BBC.
Rénover et sécuriser le centre ancien : l’enjeu majoritaire
L’un des sujets majeurs de réhabilitation urbaine à Rennes concerne son centre ancien. Selon le plan de datation réalisé par la ville, une grande partie de ses immeubles datent du 15ème et du 18ème siècle.
En 2009, le rapport Tattier dressait un constat alarmant suite à l’effondrement et à l’incendie de parties de multiples bâtiments : près de la moitié des 1 600 immeubles du centre ancien de Rennes est dégradée.
Une rénovation structurelle s’impose alors, pour éviter de nouvelles situations de péril, lutter contre la précarité énergétique et développer une offre de logements locatifs salubres.
Cette requalification se succède en deux phases :
2011 - 2016 : réhabilitation de 78 immeubles (environ 800 logements) dans le cadre de “l’Opération Rennes Centre Ancien”, pour 25 M€ de financement.
2016 – 2023 : réhabilitation d’environ 120 immeubles (plus de 1 000 logements supplémentaires).
Il est intéressant de noter qu’en parallèle de ces chantiers, des aides locales spécifiques à la rénovation énergétique du centre ancien ont été débloquées par la ville. Celles-ci s’ajoutent aux aides métropolitaines déjà disponibles et couvrent près de 30 % du montant HT des travaux de rénovation.
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Rénovation énergétique à Rennes et dans le Pays de Rennes
"On ne peut pas lutter sur tous les fronts” : Rennes ne fait pas exception.
Les premières actions contre la dégradation du parc privé à l’échelle de la métropole ont seulement été décrites dans le PLH 2015-2020. Pourtant à Rennes comme dans les autres métropoles françaises, il y a énormément de demandes et surtout, du potentiel !
Dressons un état des lieux :
36 000, c’est le nombre de logements en précarité énergétique à Rennes. A 87 %, ceux-ci se trouvent dans le parc privé.
37,2 % des appartements sont E, F ou G, et 35 % des maisons. Les logements à la mauvaise étiquette énergie sont légion dans la plupart des métropoles. Là où cela devient inquiétant à Rennes, c’est que ces taux sont quasiment identiques à ceux de 2015, du fait de peu d’impulsions ni d’actions en faveur d’une réhabilitation massive.
Les effets bénéfiques d’une réhabilitation énergétique à Rennes ne sont toutefois plus à prouver. Selon les Notaires de France, le territoire détient la troisième plus grosse amplitude de valeur verte : + 10 % sur un bien A ou B et -13 % sur un bien F, G (par rapport à l’étiquette D). Si l'on ajoute à cela l’inflation naturelle du territoire, l’effet Covid-19 et la valorisation du patrimoine induit par des travaux de rénovation, l’on obtient un résultat assez parlant.
Avec : logements économes (A, B), moyens (C, D) et énergivores (E, F, G) selon l'étiquette énergie du DPE antérieur à juillet 2021.
Rénover et revaloriser le bâti : un exemple concret
Citons cette maison de 4 pièces de 71 m² de 1956 avec un terrain de 323 m² au de la ville, dans un quartier pavillonnaire rue Louis Henri Nicot, à deux pas de la station de métro Clémenceau.
Elle s’est vendue 330 k€ net vendeur en 2018, avec une classe énergie F (valeur verte environ 13 % inférieure au marché). Aujourd’hui, sans travaux elle vaudrait environ 400 k€ net vendeur, du fait de la forte inflation depuis 2018.
Pour améliorer significativement la performance énergétique de la maison, il faudrait :
Remplacer la chaudière
Installer un thermostat d’ambiance programmable
Refaire l’isolation thermique par l’extérieur (ITE)
Isoler le plancher bas
Remplacer les fenêtres.
Montant des travaux estimé : 40 k€.
La famille qui occupe ce logement est composée d’un couple et d’un enfant, ils ont des revenus de niveau « intermédiaire », soit un revenu fiscal de référence inférieur à 51 500 €. Pour ces travaux, ils cumuleraient en tout 7 200 € d’aide (Coup de Pouce et MaPrimeRénov’). Ainsi les travaux ne leur coûteraient réellement que 32 800 €.
Grâce à ces travaux, la maison pourrait passer en classe D a minima et ainsi valoir au moins 457 k€ net vendeur, soit une plus-value de 127 k€ comparée au prix d’achat 3 ans plus tôt. Et on voit que sur ces 127 k€ de plus-value, environ 59 k€ sont directement liés aux travaux de rénovation énergétique alors qu’ils n’ont coûté que 40 k€.
Cette plus-value est particulièrement importante, mais elle doit également être nuancée : elle s’effectue effectivement sur trois ans et non pas un, dans un contexte de très forte inflation et d’attractivité croissante. C’est sans compter sur la crise de la Covid-19.
L'un dans l’autre, on constate bien qu’à Rennes, le potentiel de réhabilitation urbaine est important. La ville a désormais intégré le volet de rénovation énergétique globale à sa politique urbaine. De quoi permettre à la deuxième plus jeune aire urbaine de France de faire peau neuve...
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