heero libère les données de votre territoire : Nancy
Bien conscient des enjeux de la transition énergétique en milieu résidentiel mais aussi de la complexité de cet écosystème, heero se positionne comme l’allié de la rénovation énergétique des particuliers. En ouvrant l’accès aux données du territoire, des dispositifs et des acteurs, on aide à comprendre l’impact réel d’une rénovation énergétique, à mieux l’anticiper, à mieux la valoriser.
Découvrons ce que nos territoires ont à nous apprendre.
A Nancy, valorisez votre patrimoine à moindre coût grâce aux éco-primes
A Nancy comme dans toute le Grand-Est, rénover votre bien immobilier ancien peut vous permettre de le valoriser à hauteur de 11 %, tout en gagnant en confort thermique. Bénéficiez en plus de :
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Nancy, vue à travers son urbanisme et sa data
Avant de découvrir Nancy, parcourons sa carte d’identité immobilière.
104 885 habitants (2018) : c’est la 41ème ville de France.
69 866 logements
84 % de résidences principales
89 % d’appartements
69,8 % de locataires
Données Insee.
Nancy, une commune dense au profil de résident marqué
Préfecture de Meurthe-et-Moselle, Nancy est une commune attractive, majoritairement peuplée de locataires.
Ici, on dénombre seulement 28,2 % de propriétaires occupants. A titre comparatif, ceux-ci étaient 37 % à Dijon et environ 40 % à Nantes, d’autres métropoles au rayonnement très développé. C’est également bien en-deçà de la moyenne nationale de 55 %.
Ce profil relativement marqué, l’est en partie du fait de la morphologie de Nancy. Seconde ville la plus peuplée de Lorraine, elle est également la commune la plus démographiquement dense du Grand Est, avec un taux d’artificialisation oscillant autour de 97 %. Ici, le foncier est peu disponible : la ville s’étend en hauteur, en témoignent les 89 % d’appartements composant son parc immobilier.
Ville étudiante, mais vieillissante ?
Nancy est sans conteste une ville étudiante. Près de 52 000 étudiants profitent ici de l’offre en établissements d’études supérieures ainsi que du dynamisme et de l’effervescence des rues de la commune : c’est l’équivalent de 49,5 % de sa population globale ou d’un habitant sur cinq dans le Grand Nancy ! Pourtant, ces étudiants ne résident pas ici, pour la plupart.
Si on s’intéresse au profil actuel des résidents à Nancy, on note même un vieillissement notable de la population. Si ce vieillissement se ressent à l’échelle nationale, il est relativement marqué à Nancy : 36,1 % seulement de la population a entre 15 et 29 ans, contre 50 % à Montpellier et 58 % à Dijon, par exemple. La majorité des ménages sont des familles (59 % de la population). Les cadres sont d’ailleurs plutôt bien représentés ici, avec 14 % de la population globale. On l’observe bien : la capitale du Duché de Lorraine est une ville avant tout familiale, au fort potentiel d’attractivité. L’évolution démographique négative ayant touché Nancy entre les années 1970 et 2010 semble s’être inversée avec une croissance depuis 2018.
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Une implication forte en matière de transition énergétique et écologique
La métropole du Grand Nancy et ses 13 EPCI se distinguent sans aucun doute du fait de leur SCoTSUD54, datant de 2013. Déjà à l’époque, celui-ci affichait des ambitions marquées quant au respect de la biodiversité et à la recherche d’un urbanisme plus vert et plus raisonné, en adéquation avec les objectifs du Grenelle de l’Environnement.
Ce schéma de cohérence territoriale a pour objectif de rendre cohérentes l’ensemble des stratégies politiques en matière d’habitat, de mobilité ou d’aménagement territorial. A l’instar de Rennes, la ville “archipel”, Nancy souhaite également renforcer la complémentarité entre villes, bourgs et villages pour développer son attractivité et la qualité de vie de ses résidents.
Quoi qu’il en soit, les objectifs affirmés par le Grand Nancy sont depuis une dizaine d’années très clairs.
Ils étaient pour la plupart inscrits dans la rubrique “Air, Energie et Climat” du document :
Réduire les consommations énergétiques dans l’industrie et l’habitat. Ces secteurs représentent respectivement 37 % et 26 % des consommations d’énergie du territoire.
S’inscrire dans les objectifs européens de réduction de 20 % des consommations énergétiques à l’horizon 2020.
Résorber l’habitat indigne,
Développer la part du renouvelable, actuellement bien en-deçà du potentiel exploitable du territoire.
Mis à part cela, la commune accompagne les porteurs de projets de rénovation énergétique à travers l’attribution de primes énergie CEE, en relais du dispositif national. Elle verse également des subventions supplémentaires destinées à favoriser la préservation des ressources naturelles. C'est le cas de la prime pour l’installation de récupérateurs d’eau de pluie. Reconduit en 2022, ce dispositif prévoit une prise en charge de 50 % du coût TTC de l’équipement et de ses accessoires.
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Nancy et son marché immobilier
Un parc aux forts enjeux de rénovation
Le marché immobilier est particulièrement dynamique à Nancy, avec près de 18 000 biens vendus entre 2014 et 2021.
Si la crise de la Covid-19 a certes eu un impact sur les volumes de transactions, celui-ci reste minime : on passe de 1 500 à 1 300 appartements vendus entre 2019 et 2020, le bien le plus vendu à plus de 90 %. Du fait de l’inflation, les prix ont d’ailleurs continué d’augmenter tous types de biens confondus : + 34 % en 5 ans sur les appartements, + 24 % sur les maisons. Ainsi pour acquérir un bien dans la commune, il faut compter en 2022 :
2 670€/m² pour un appartement,
2 402 €/m² pour une maison
Mais quel est l’état de ce parc immobilier ? A Nancy, on recense 16 000 DPE réalisés depuis 2013, majoritairement pour de la vente : l’idéal pour obtenir une assez bonne idée de l’état du parc immobilier global. Malheureusement, le constat est assez peu glorifiant.
Selon l’INSEE, la période de construction prédominante à Nancy est 1971-1990. Plus de 50 % des logements dateraient d’avant cette date, soit avant les premières réglementations thermiques. Aussi, du fait d’un foncier réduit, les nouvelles constructions se font rares dans la commune, impliquant de fait de lourdes problématiques de réhabilitation de l’existant.
On le constate bien :
La majorité des appartements analysés sont classés E (33,4 %) et D (32,5 %). Au total, on comptabilise donc 18 % de passoires énergétiques et plus d’un appartement énergivore sur 2.
Pour les maisons – beaucoup moins représentées avec 1 600 DPE sur 16 000 à Nancy – l'état des lieux est plus positif avec une majorité de biens classés D (36,7 %), suivis du E (25,8 %).
Au total sur la métropole, le constat est en tout point similaire : une majorité de biens classés E, suivi du D. Nancy représentant “seulement” la moitié des DPE réalisés (16 000 sur 35 000 au total), nous pouvons en déduire que l’aire du Grand Nancy compte autant de problématiques de rénovation énergétique que son poumon urbain et économique.
Rénovation énergétique à Nancy : quels gains après travaux ?
Prenons l’exemple d’une maison de 110 m² et 320 m² de jardin, 3 chambres, classée F et qui s’est vendue 230 000 € net vendeur en juin 2020. Cette maison se situe rue Eugène Corbin, au nord-ouest de Nancy.
Considérons que cette maison va être achetée par un couple avec deux enfants avec un revenu de référence dans la moyenne locale. Pour améliorer les performances énergétiques de la maison et atteindre l’étiquette D, le DPE préconise les travaux suivants, pour un total de 40 000 € :
Installation d’une VMC double flux
Isolation des murs par l’extérieur
Isolation des combles perdus
Changement des radiateurs
Installation d’une porte isolante
Pour ces travaux, le ménage bénéficie d’aides financières à hauteur de 16 000 € (2 000 € de CEE et 14 000 € de MaPrimeRénov’). Le reste à charge s’élève donc à 24 000 €.
Si l’on se fie à la valeur verte des Notaires, la maison aurait une décote de sa valeur de 11 % du fait de son étiquette énergétique F.
En 2022, la maison est estimée à 253 000 € du fait de l’inflation. Grâce aux travaux réalisés et en retirant la décote de 11 %, la maison classée D serait désormais estimée à 288 000 €. Les travaux ayant couté 24 000 €, le gain est d’environ 34 000 € en deux ans avec l’effet inflation et l’effet travaux !
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