Heero libère les données de votre territoire : Dijon
Bien conscient des enjeux de la transition énergétique en milieu résidentiel mais aussi de la complexité de cet écosystème, heero se positionne comme l’allié de la rénovation énergétique des particuliers. En ouvrant l’accès aux données du territoire, des dispositifs et des acteurs, on aide à comprendre l’impact réel d’une rénovation énergétique, à mieux l’anticiper, à mieux la valoriser.
Découvrons ce que nos territoires ont à nous apprendre.
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A Dijon comme dans toute la Bourgogne Franche-Comté, rénover votre bien immobilier ancien peut vous permettre de le valoriser à hauteur de 4 à 19 %, tout en gagnant en confort thermique. Bénéficiez en plus de :
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Dijon, vue à travers son urbanisme et sa data
Avant de découvrir Dijon, parcourons sa carte d’identité immobilière.
156 854 habitants (2018) : c’est la 17ème ville de France.
245 875 habitants de la métropole (2017)
95 209 logements
39 % de propriétaires occupants de leur résidence principale
84 % d’appartements, T3 en grande majorité
Données Insee.
Urbanisme et habitat à Dijon
Si l’on devait décrire Dijon en quelques mots, on dirait ambitieuse, audacieuse, et volontaire.
La métropole Dijonnaise - ayant acquis son statut en 2018 seulement - entre dans la cour des grands aux côtés de Paris, Lyon ou encore Nancy desquelles elle se situe d’ailleurs à moins de trois heures de route. Sa position géographique est tout autant stratégique que l’est sa politique urbaine, conditionnée par le nouveau PLUi de la ville, datant du 23 janvier 2020 puis actualisé en mars 2021.
Dijon et son marché immobilier
Le premier fait significatif sur Dijon en 2021, c’est son attractivité métropolitaine grandissante, à l’origine d’une forte inflation et d’une tension immobilière palpable. Ainsi, si Dijon connaissait jusqu’alors une croissance raisonnée des prix oscillant autour de 1 à 2 % par an, les prix moyens au m² flambent désormais, positionnant Dijon comme l’une des villes de France qui connaît le plus d’inflation.
Selon les chiffres avancés par la métropole en 2020, il faudrait :
Environ 3 564 € nets mensuels (soit 3 SMIC) pour faire l’acquisition d’une maison d’occasion
Environ 2 367 € nets mensuels (soit 2 SMIC) pour acquérir un appartement d’occasion
Près de 3 860 € nets mensuels (soit 3,3 SMIC) pour s’offrir un appartement neuf sur le territoire
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Sans surprise, l’évolution du nombre de transactions immobilières à Dijon même est donc à la baisse depuis 2019.
(voir graphique ci-contre)
Cette chute a été accentuée par la crise de la COVID-19 et le ralentissement du marché immobilier constaté au niveau national.
Les appartements notamment, se veulent de moins en moins attractifs du fait de leur prix (jusqu’à 3 747 €/m² sur les 1 000 transactions enregistrées en 2020) mais aussi de la tendance des Français à se “mettre au vert” et à rechercher le confort d’une maison individuelle.
Moins de 200 maisons ont d’ailleurs été vendues à Dijon en 2020 !
Etat du parc immobilier résidentiel à Dijon
Un constat en demi-teinte...
Selon l’INSEE, la période de construction prédominante des maisons à Dijon est 1946 - 1970. Pour les appartements, cette période est 1970 - 1990.
Point positif ? Plus de 40 000 DPE ont été réalisés à Dijon depuis 2012, permettant de dresser un constat particulièrement fiable du profil énergétique des logements de la ville.
Le point négatif, c’est qu’à l’instar des autres métropoles de France, près d’un appartement sur deux est D ou E (48,9 % cumulés sur tous les DPE). L’étiquette énergie majoritaire pour les maisons est E (à 29,9 %). L’analyse de ces DPE aura mis en évidence que 80 % de l’ensemble du bâti Dijonnais a une consommation annuelle supérieure à 231 kWh/m² et que la précarité énergétique touche environ 17 % des habitants de la métropole (plus de 1 952 € de dépenses énergétiques annuelles).
Le dynamisme immobilier de Dijon se base avant tout sur la location (60 % de locataires en ville) et sur les appartements, représentant à eux seuls plus de 84 % des biens de la commune.
Or on le constate, ces appartements sont à plus de 63 % classés E, F ou G ! A compter de 2023, l’augmentation de loyer ne sera plus possible en France sur les biens classés F ou G.
Et d’ici 2034, tous les biens classés E ou moins ne seront plus louables aux yeux de la loi, du fait de la réglementation applicable aux passoires énergétiques.
Une réfection massive du parc de logements anciens semble donc plus que jamais à l’ordre du jour...
Etat des lieux de la rénovation énergétique à Dijon
Fort heureusement, la métropole a déjà pris le pas de la rénovation énergétique, notamment dans le résidentiel collectif et social. Depuis 2005, déjà 7 % de l’habitat total de la métropole a été rénové soit environ 10 000 logements : un objectif défini dans le premier Plan de Rénovation Urbaine de Dijon et qui a été rempli. Le prochain palier ambitionné par Dijon métropole ? Réhabiliter environ 10 % supplémentaires d’ici à 2030 (PADD).
Une chose est sûre, la démarche de Dijon est engagée et les objectifs de réhabilitation énergétique sont clairs.
Le Programme d’Orientation et d’Actions (POA) de la commune compte d’ailleurs un important volet sur la rénovation de l’habitat privé, composé d’indicateurs de suivis quantitatifs relatifs à sa transition énergétique :
Nombre de logements ayant bénéficié d’une aide financière (177 par an entre 2010 et 2017),
Nature des travaux réalisés,
Montant des travaux générés,
Volume des gains énergétiques.
Une belle feuille de route.
Rénover à Dijon, comment s'y prendre ?
Ce que l’on remarque, c’est que du fait de la forte inflation à Dijon, la prise de valeur des maisons et des appartements est décuplée, d’autant plus en y réalisant des travaux d’efficacité énergétique.
Prenons l’exemple d’une maison de 4 pièces de 72m² avec un terrain de 232m² sud-ouest de la ville, dans un quartier pavillonnaire rue Arthur Chaudouet.
Cette maison s’est vendue 150k€ FAI en 2018, avec une étiquette énergie F. Sa valeur était environ de 7 % inférieure au marché. Aujourd’hui, sans travaux elle vaudrait 167k € FAI du fait de l’inflation des prix de l’immobilier à Dijon.
Pour gagner en classe énergétique, il faudrait remplacer la chaudière actuellement au fioul, refaire l’isolation thermique par l’intérieur et isoler les combles perdus. C’est environ 25 000 euros de travaux qu’il faut prévoir.
La famille qui occupe ce logement est composée d’un couple et d’un enfant dont le revenu fiscal de référence est d’environ 50 000 €. Ils pourraient donc cumuler 8 500 € d’aides (entre le Coup de Pouce et MaPrimeRénov’), ce qui ramènerait le coût global des travaux à 16 500 €.
Grâce à ces travaux, la maison pourrait passer en classe énergie D et ainsi valoir minimum 180 000 € FAI, soit une plus-value d’au moins 30 000 € comparée au prix d’achat 3 ans plus tôt !
On entrevoit donc très clairement le potentiel de valorisation immobilière généré par la rénovation énergétique... D'autant plus que le développement massif des aides financières aux particuliers et aux copropriétés permet de réduire le reste à charge de plus 30 % pour une majorité de bénéficiaires, un reste à charge qui serait finalement nul du fait de la valorisation du bâti.
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