Heero libère les données de votre territoire : Clermont-Ferrand
Bien conscient des enjeux de la transition énergétique en milieu résidentiel mais aussi de la complexité de cet écosystème, heero se positionne comme l’allié de la rénovation énergétique des particuliers. En ouvrant l’accès aux données du territoire, des dispositifs et des acteurs, on aide à comprendre l’impact réel d’une rénovation énergétique, à mieux l’anticiper, à mieux la valoriser.
Découvrons ce que nos territoires ont à nous apprendre.
A Clermont-Ferrand, valorisez votre patrimoine à moindre coût grâce aux éco-primes
A Clermont-Ferrand comme dans tout le Puy-de-Dôme, rénover votre bien immobilier ancien peut vous permettre de le valoriser à hauteur de 6 à 18 %, tout en gagnant en confort thermique. Bénéficiez en plus de :
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Clermont-Ferrand, vue à travers son urbanisme et sa data
Avant de découvrir Clermont-Ferrand, parcourons sa carte d’identité immobilière.
146 734 habitants (2018) : c’est la 22ème ville de France.
89 831 logements
88,2 % de résidences principales
31,7 % seulement de propriétaires occupants (contre 55 % en France)
82 % d’appartements
Données Insee.
Clermont-Ferrand, un territoire jeune et en pleine mutation
Chaque année, de nombreux étudiants foulent le sol de cette métropole attractive, ils sont actuellement 35 000.
De ce fait, du moins en partie, on recense à Clermont-Ferrand une croissance démographique continue et de plus en plus forte depuis les années 90, une tendance totalement inverse avec celle de la période 1975-1990, durant laquelle la commune perdait des habitants.
Du fait notamment de ses étudiants, la commune compte actuellement près d’un tiers de sa population entre 15 et 29 ans (30,3 %). La part de retraités quant à elle, est moindre par rapport aux communes françaises de même envergure : seulement 21,3 % de la population. Cette répartition de population implique que l’on dénombre une majorité de locataires dans la commune (65,9 %).
Anticiper et prévenir les problématiques résidentielles
Métropole jeune (2018), Clermont Auvergne Métropole voit son panorama urbain fortement évoluer et ses problématiques territoriales prendre une nouvelle dimension.
A l’instar des autres métropoles françaises, l’une des problématiques auxquelles Clermont-Ferrand doit faire face est celle de la diversification du profil de ses résidents. Dans la ville, les ménages d’une personne sont effectivement majoritaires, à près de 55 %. Les familles quant à elles, sont moins représentées et tendent à investir les zones limitrophes de Clermont-Ferrand à l’heure de devenir propriétaires, un phénomène bien connu des métropoles et sur lequel la ville travaille déjà d’arrache-pied.
Cette situation est due aux prix de l’immobilier - +45 % en 5 ans sur les appartements, malgré un prix encore abordable – mais également à la répartition inégale des types de logements : la maison individuelle représente 90 % des biens périphériques.
Alors, à l’instar de Rennes, Clermont-Ferrand entend pallier cette tendance en s’appropriant le concept de ville archipel.
Comme l’évoquait déjà le PADD de 2008, il s'agit de travailler sur une organisation multipolaire du territoire : des pôles de vie censés contrebalancer l’aire directe de Clermont-Ferrand. Relais des administrations, programmes de promotions immobilières, développement du maillage routier, promotion d’activités et d’infrastructures sportives etc., tous les axes sont envisagés pour promouvoir ces aires urbaines.
Objectif ? Permettre aux ménages de s’approprier le territoire dans sa globalité tout en bénéficiant d’une qualité de vie similaire à celle de Clermont même, tout en limitant l’artificialisation des sols et l’étalement urbain à proximité directe de la ville. Cela permettrait de mieux diversifier le profil de résidents partout sur le territoire.
Ainsi, si la métropole ne connaît pas encore de vastes dysfonctionnements sociaux et urbains, elle mise sur l’anticipation.
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Efficacité énergétique du parc résidentiel à Clermont-Ferrand
L’analyse des 21 000 DPE réalisés dans la commune depuis 2011 traduit un profil énergétique classique.
Pour les appartements, on dénombre une majorité de logements classés D (33,3 %) suivis de E (29,7 %) sur l’étiquette énergie. Au total, 43 % des appartements sont énergivores, et 14,4 % sont des passoires, des chiffres cohérents avec les moyennes nationales dans l’ancien.
Du côté des maisons anciennes, majoritaires en périphérie, l’écart entre les logements D et E est nettement moins important. Les maisons classées C sont moins présentes (17,5 % contre 20,6 % des appartements), et les passoires sont plus nombreuses : 18 % !
Même si Clermont-Ferrand dispose d’un bilan énergétique similaire à celui des autres métropoles françaises, il n’en reste pas moins que l’amélioration de l’efficacité énergétique du parc résidentiel est un enjeu majoritaire. Près d’un logement sur deux a été construit avant les premières réglementations thermiques (période 1946-1970) et dispose donc d’un besoin en rénovation !
Mis à jour en 2019, le SCoT de Clermont-Ferrand mettait d’ailleurs déjà en évidence un manque de maîtrise en matière de consommation énergétique du parc résidentiel. Or selon le PLU de 2020, on apprend que 35 % de la consommation globale de la ville est liée à l’habitat !
Alors comment accélérer la transition énergétique dans le secteur ?
Un territoire sobre et efficace en énergie : les objectifs affirmés de la métropole
A Clermont-Ferrand, les objectifs climatiques sont ambitieux, à l’instar de ceux pris par la région. Il faut dire que l’enjeu est relativement fort : outre la problématique résidentielle, c’est celle de l’énergie au global qu’il faut traiter. 99 % de l’énergie consommée sur le territoire est importée, un pourcentage assez élevé, même pour une métropole.
Pour booster la transition énergétique de façon transverse, la métropole mise sur un Schéma de Transition Energétique et Ecologique ambitieux, une feuille de route à l’horizon 2024, 2030 puis 2050. Objectif : devenir un territoire sobre et efficace en énergie. Cela passe par :
Diviser par deux la consommation énergétique territoriale d’ici à 2050. Selon les études menées, le potentiel physique de réduction de cette consommation d’énergie serait effectivement de 55 % (soit 3 850 GWh).
Réduire la précarité énergétique d’ici 2030, via la mise en place d’un service local d’intervention et l’identification des îlots de précarité existants.
Rénover l’ensemble du patrimoine public d’ici 2030
Mettre en place un schéma directeur de rénovation des logements 2018-2030. Cela passe par la mise en place de la plateforme Rénover + Demain, par la réhabilitation du parc social et par l’accompagnement financier des propriétaires privés.
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La rénovation énergétique a du bon à Clermont-Ferrand
Cela vaut-il vraiment le coup de réaliser une rénovation énergétique dans la ville ? Nous avons étudié la question en analysant le cas d’une maison à vendre rue Camille Desmoulins au nord-ouest de Clermont-Ferrand.
Ses caractéristiques ? Une maison de 70 m², sans terrain, 2 chambres, classée F et qui s’est vendue 170 000 € net vendeur en juin 2020. Considérons que cette maison est occupée par un couple avec un enfant et avec un revenu de référence dans la moyenne.
On estime que du fait de son étiquette F, la maison a une décote de sa valeur de 6 %. Alors, pour améliorer les performances énergétiques de la maison et la faire passer en D, nous estimons le montant des travaux à 33 000 € :
Installation d’une VMC simple flux
Isolation des murs par l’intérieur
Isolation des combles perdus
Changement des 7 radiateurs
Changement des fenêtres et installation de volets
Pour ces travaux, le ménage bénéficie d’aides financières à hauteur de 8 500 € (dont 2 000 € de CEE et 6 500 € au titre du dispositif MaPrimeRénov’). Le reste à charge s’élève donc à 24 500 €.
En 2022, la maison est estimée à 191 000 € : une fois les travaux réalisés, elle est estimée à 202 000 € ! Les travaux ayant coutés 24 500 €, le gain est d’environ 7 500 € en 2 ans avec l’effet inflation et l’effet travaux. Et cela c’est sans compter sur le gain de confort au quotidien et l’impact sur la facture d’énergie que nous estimons sur cette maison à environ 1000 €/an. A Clermont-Ferrand, rénover est donc une opération quasiment toujours gagnante.