heero libère les données de votre territoire : Brest

Bien conscient des enjeux de la transition énergétique en milieu résidentiel mais aussi de la complexité de cet écosystème, heero se positionne comme l’allié de la rénovation énergétique des particuliers. En ouvrant l’accès aux données du territoire, des dispositifs et des acteurs, on aide à comprendre l’impact réel d’une rénovation énergétique, à mieux l’anticiper, à mieux la valoriser.

Découvrons ce que nos territoires ont à nous apprendre.

A Brest, valorisez votre patrimoine à moindre coût grâce aux éco-primes

A Brest comme dans toute la Bretagne, rénover votre bien immobilier ancien peut vous permettre de le valoriser jusqu'à 19 %, tout en gagnant en confort thermique. Bénéficiez en plus de :

  • Jusqu’à 75 % d’économies d’énergie

  • D'une rénovation indemnisée jusqu’à 80 % du fait des aides de l’Etat et de la subvention locale Tinergie,

  • De bonus jusqu’à 1 500 € pour les travaux sur logements énergivores

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Brest, vue à travers les données de son territoire

Avant de découvrir Brest, parcourons sa carte d’identité immobilière.

  • 142 629 habitants en 2019 (25ème ville de France)

  • 83 573 logements (soit 39 % de tout le Pays de Brest)

  • 89 % de résidences principales

  • 43 % de propriétaires, plus qu’à Dijon (40 %) ou qu’à Nantes (37 %)

  • 75 % d’appartements, dont une majorité de 3 pièces

Données Insee.

De Brest au Pays de Brest, un parcours résidentiel marqué

Second pôle urbain de Bretagne, Brest est une ville jeune. Sur le territoire, ce sont bien les 15/29 ans qui sont les plus représentés, avec pas moins de 46,5 % de la population !

Brest conserve donc son attractivité auprès des jeunes, attractivité d’autant plus significative que le territoire reste l’un des plus enclavés et difficiles d’accès de France, du fait du relief propre à la Bretagne et d’un TGV qui perd en vitesse à Rennes, notamment. Cette jeunesse est porteuse, et l’économie de la commune se porte bien, avec un taux de chômage à 6,7 % soit 1 point de moins que la moyenne de France métropolitaine. Mais on ne peut s’empêcher de remarquer que la tendance brestoise contraste avec celle du Pays de Brest ou de la région.

La commune, qui a bien conscience de cet écart, se définit elle-même comme étant la ville “de la première installation, avant la fondation d’une famille”. En cause peut-être, un manque d’offres de logements destinés aux familles, avec 75 % d’appartements et des logements majoritairement de petite superficie.

Si l’on s’intéresse au PLUi du Pays de Brest (mis à jour en 2021), on remarque à contrario que la maison y est définie comme l’objectif de vie prioritaire et qu’elle reste centrale, même à travers les projets de constructions neuves. Il semble donc que Brest ait vu juste et que le parcours résidentiel se poursuive en-dehors des remparts de la commune. Sur le Pays de Brest, on note une augmentation constante de population depuis les années 70, majoritairement due au solde naturel. A Brest mais aussi aux alentours, il fait bon vivre.

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Renouvelable et indépendance énergétique : à Brest, la transition bat son plein

L’analyse du SCot du Pays de Brest met en évidence la volonté forte du territoire d’accéder à l’indépendance énergétique, notamment via le développement des énergies marines renouvelables (éolien offshore, hydroliennes, houlomoteur). Pas étonnant, pour un territoire construit autour des pôles maritimes qui le composent !

La ville de Brest est d’ailleurs le leader européen des sciences et technologies de la mer.

Pour atteindre cet objectif, c’est notamment l’hydrolien qui est favorisé via l’installation de 4 hydroliennes au large d’Ouessant, pour un objectif de production annuelle de 2 GW (projet Eusabella). Notons que le PLUi de Brest métropole affiche quant à lui l’objectif concret de diviser par 4 les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2050 (année de référence 1990). Le territoire est engagé, à travers son plan facteur 4.

Un parc immobilier au fort enjeu de réhabilitation

Brest a l’avantage de proposer une offre de logements particulièrement abordables, propice à l’accueil de ménages jeunes, notamment. Il fallait compter seulement 1 600 €/m² en 2020 pour un appartement ! A l’instar des autres métropoles françaises, ces prix ont en revanche flambé et ce, malgré un parc qualifié par la ville même de “médiocre”, composé majoritairement de logements de petite superficie.

On note + 17 % sur les prix de l’immobilier à Brest entre 2020 et 2021.

Si on analyse les 24 000 DPE enregistrés à Brest entre 2011 et 2021, on constate sans surprise que l’étiquette énergie majoritaire est D, suivie de près par le E. Cela nous permet d’en déduire le taux de passoires énergétiques (logements F et G) :

  • 12 % des appartements

  • 10 % des maisons, la moyenne en Bretagne pour ce type de bien étant de 9 % et 12 % dans le Finistère

A l’échelle de la métropole Brestoise, le profil DPE est un peu différent puisqu’on remarque que l’étiquette E domine nettement, notamment à Gouesnou ou Plougastel-Daoulas. La commune de Plouzané en revanche, affiche une majorité de D, C et B, peut-être du fait des nouveaux programmes neufs. Notons que Brest regroupe à elle-seule 75 % des DPE réalisés dans la métropole.

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Histoire et urbanisme à Brest

L’immobilier à Brest est fortement lié à l’Histoire de la ville et notamment aux destructions subies durant la seconde guerre mondiale et à la politique de reconstruction qui a suivi, en 1944.

Cela implique qu’à Brest, la majorité du parc immobilier date de la période 46-70 ! Les biens construits après 1990 et jugés “récents” par la commune, comptent pour seulement 26 % du territoire...

Allié à cela un patrimoine historique protégé par l’AVAP et datant du Moyen-Age, on obtient un mélange historique détonant qui mérite désormais que l’on s’y attarde. C’est d’autant plus vrai que le bâtiment représente près de 60 % des émissions de GES à Brest métropole, dont 41 % pour le résidentiel.

Une partie du parc existant a déjà fait l’objet de travaux dans le cadre de dispositifs publics de réhabilitation ou de façon indépendante. Pour autant, les efforts déjà portés sur la rénovation du parc public ou privé doivent se poursuivre, voire se renforcer.

Et oui : les actions de réhabilitation ciblent en majorité le parc d’avant-guerre, mais les constructions post 45 soulèvent un enjeu similaire puisque ne répondant pas non plus aux standards actuels en termes de performances énergétiques.

Rénover le parc immobilier résidentiel devient pour le territoire une priorité,

A la fois en termes de transition énergétique et d’attractivité démographique.

Concernant ceci, une initiative Brest métropole est tout de même à souligner : le dispositif TINERGIE. Celui-ci est construit autour :

  • D’une aide locale supplémentaire pouvant dépasser les 8 000 €, en complément de MaPrimeRenov’ et des CEE. L’une des singularités de cette subvention est qu’elle s’adresse aux ménages à revenus intermédiaires et supérieurs !

  • D’une incitation financière pour réaliser un diagnostic énergétique avant travaux appelé DP2E : 50 % du prix du diagnostic est pris en charge si des travaux sont réalisés à la suite.

  • D’un site internet tinergie-brest.fr, véritable support d’encadrement et de conseil pour les particuliers à l’aube d’un projet de rénovation.

La rénovation énergétique génère-t-elle vraiment de la plus-value à Brest ?

Prenons l’exemple d’une maison de 1975 de 116 m² au nord-est de Brest. Cette maison s’est vendue 167 000 € net vendeur en janvier 2020, soit 13 % de moins que la valeur du marché puisque son étiquette énergie est F. Du fait de l’inflation abordé ci-dessus, cette maison vaudrait aujourd’hui 195 000 € net vendeur, hors travaux. Pour améliorer significativement les performances énergétiques et le confort de l’habitation il faudrait réaliser les travaux ci-après.

Mais ces travaux permettront-ils de générer une plus-value significative ? Faisons le point.

*Le revenu fiscal de la famille est estimé à 22 500 € (RFR moyen par foyer à Brest). Il s’agit d’un couple avec un enfant, éligible au barème ”bleu” de MaPrimeRénov’.

Le montant total des travaux est estimé à environ 38 000 € soit environ 20 % de la valeur de la maison. Pour ces travaux, ils cumuleraient environ 15 000 € de primes (85 % MaPrimeRénov’ et 15 % de CEE). Ainsi les travaux leur coûteraient réellement 23 000 €.

Grâce à ces travaux, la maison pourrait passer en classe C et ainsi gagner 19 % de valeur comparé à sa classe F actuelle. Elle serait donc estimée à 232 000 €.

Le propriétaire de cette maison pourrait ainsi la revendre 65 000 € plus chère qu’en janvier 2020, dont 33 000 € grâce aux travaux réalisés.

Cette plus-value s’ajoute aux économies d’énergie réalisables par le foyer, et estimées ici à 1 200 € par an !

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