Consommation d'une pompe à chaleur, rendement et prix au kWh
La pompe à chaleur représente un moyen écologique et économique de chauffer un logement, leur permettant d'être éligibles aux aides pour une pompe à chaleur. En comparaison avec les systèmes de chauffage traditionnels comme les chaudières à fioul ou à gaz, la pompe à chaleur consomme beaucoup moins d’énergie, ce qui réduit fortement le montant des factures de chauffage. En règle générale, la consommation d'une pompe à chaleur tourne autour de 40 kWh/m²/an. Cette consommation est supérieure pour les modèles les moins performants (aérothermie) et inférieure pour les pompes à chaleur géothermiques. C'est du moins le constat de l'ADEME. Toutefois, de nombreux paramètres entrent en compte dans le calcul de la consommation électrique d’une pompe à chaleur. Vous trouverez toutes les informations essentielles à ce sujet dans les paragraphes ci-après.
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Consommation d'une pompe à chaleur selon son type
Saviez-vous qu'il existe finalement de nombreux modèles de pompe à chaleur, plus ou moins performants ? Les pompes à chaleur air air, moins onéreuses et faciles d'installation, se partagent le marché avec la pompe à chaleur air eau, les pompes à chaleur géothermiques et même solarothermiques (reliées à des panneaux solaires) !
En règle générale, on estime que la pompe à chaleur devra consommer 20 à 25 % d'électricité pour produire sa chaleur renouvelable sur une base annuelle.
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Calcul de la consommation d'une pompe à chaleur
Si vous souhaitez vous atteler au calcul vous-même, sachez qu'il existe une formule relativement simple pour estimer la consommation moyenne de votre PAC, en kWh.
C'est la suivante : [Heures d’utilisation journalières x nombre de jours par an d’utilisation x puissance de l'appareil en Watts (W)]/1 000.
Vous pouvez également multiplier le coefficient de performance de la pompe à chaleur (COP) par la surface habitable de votre logement. Gardez toutefois en tête que cette donnée est approximative, la consommation moyenne de la PAC variant selon la saisonnalité (donc les températures), selon l'isolation du logement ou encore son exposition.
De quoi dépend la consommation électrique d’une pompe à chaleur ?
L’efficacité d’une pompe à chaleur varie selon le modèle et la marque de l’appareil, mais aussi en fonction d’un certain nombre de paramètres qui dépendent du logement :
La surface habitable et le volume d’air à chauffer
Le nombre de personnes qui sont hébergées
Le niveau d’isolation thermique du logement (les logements neufs étant bien mieux isolés que les biens immobiliers anciens)
La situation géographique et donc le climat
Les fabricants de pompes à chaleur indiquent systématiquement la plage de température à laquelle peut fonctionner l’équipement. Même si certains évoquent un fonctionnement possible jusqu’à -20 °C, en réalité la capacité du liquide caloporteur à récupérer des calories dans un air à température négative est relativement faible. L’hiver, l’utilisation d’une pompe à chaleur pour le chauffage résidentiel n’est pas toujours suffisante, il convient parfois d’ajouter une chaudière d’appoint pour assurer le confort des occupants de la maison même pendant les journées les plus froides de l’année.
Nous devons aussi souligner l’importance du bon dimensionnement de la pompe à chaleur : chaque projet d’installation d’une pompe à chaleur doit être préparé par un professionnel capable de déterminer les besoins énergétiques du logement. En cas de sous-dimensionnement, on risque de devoir utiliser trop souvent la chaudière d’appoint. En cas de surdimensionnement, la consommation électrique de l’appareil peut être supérieure aux attentes.
Pour déterminer l’efficacité des pompes à chaleur, les constructeurs utilisent le COP : coefficient de performance. C’est le ratio entre l’énergie thermique restituée et l’énergie électrique consommée par l’équipement.
Les meilleures pompes à chaleur ont un COP situé entre 4 et 6, ce qui signifie que pour 1 kW d’électricité, elles produisent entre 4 kW et 6 kW d’énergie thermique.
Quelques exemples de consommation électrique de pompes à chaleur
Pour avoir une idée plus précise de la consommation électrique des pompes à chaleur, nous avons fait le choix de vous présenter quelques exemples concrets :
Une pompe à chaleur air-air de COP 4 chauffe une maison de 100 m². La consommation de la pompe à chaleur en maison de 100 m² sera en moyenne 5 100 kWh par an, soit entre 700 € et 750 € d’électricité (tarifs 2022).
Une pompe à chaleur géothermique de COP 5 chauffe une maison de 150 m². Dans ce cas, la consommation de la pompe à chaleur est en moyenne de 5 250 kWh par an, soit entre 750 € et 800 € d’électricité.
Une pompe à chaleur eau-eau de COP 5,5 chauffe une maison de 220 m². Elle consomme en moyenne 7 700 kWh par an, soit entre 1 100 € et 1 150 € d’électricité.
Pour obtenir les économies d’énergie les plus importantes, optez pour un modèle de pompe à chaleur avec un COP élevé. Même s’il revient plus cher à l’achat, le montant des factures d’énergie sera plus faible et le retour sur investissement sera plus rapide.
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Comment fonctionne une pompe à chaleur ?
La pompe à chaleur capte les calories présentes dans l’air, l’eau ou le sol à proximité du logement pour les restituer à l’intérieur de ce dernier. C’est la circulation d’un fluide caloporteur qui permet de récupérer les calories du milieu. Un compresseur vient alors élever la pression de ce liquide pour le transformer en vapeur chaude à haute pression. Cette vapeur chaude sert à alimenter les équipements de chauffage ou le circuit d’eau chaude sanitaire de la maison. De retour du circuit de chauffage, le fluide caloporteur est refroidi. Il traverse alors un condenseur, qui lui fait reprendre un état liquide. C’est finalement un détendeur qui assure la baisse de la température du liquide caloporteur, afin qu’il soit à nouveau disponible pour récupérer des calories et répéter l’intégralité de ce cycle.
On trouve des pompes à chaleur aérothermiques (air/air ou air/eau), aquathermiques (eau/eau) ou géothermiques (sol/air ou sol/eau). Les plus courantes sont les modèles aérothermiques, qui ne nécessitent qu’une unité d’extraction extérieure pour leur fonctionnement. Elles sont faciles à installer et s’intègrent relativement bien dans les installations de chauffage existantes. Les pompes à chaleur géothermiques sont plus rares, car elles nécessitent un réseau de captage souterrain, ce qui augmente fortement le montant de leur installation.
Vous devez choisir une pompe à chaleur qui correspond à vos besoins. Pour chauffer un logement à l’aide de ventilateurs convecteurs, il faut utiliser une pompe à chaleur de type air/air ou sol/air. Pour chauffer un logement par le sol ou via des radiateurs à eau chaude, ce sont les pompes à chaleur air/eau, eau/eau ou sol/eau qui sont adaptées.
L’option « réversible », pour rafraichir le logement l’été
Les pompes à chaleur ont l’avantage de pouvoir fonctionner dans les deux sens et donc de proposer une option de climatisation réversible. Ainsi, on peut à la fois réchauffer le logement l’hiver et le rafraichir l’été, grâce à un seul et même équipement. Lors du fonctionnement en mode réversible, une pompe à chaleur air/air récupère les calories présentes dans l’atmosphère intérieure du logement pour les évacuer à l’extérieur.
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